Cela ne vous aura sans doute pas échappé : on a beaucoup lu sur les transferts de Louvain-la-Neuve. Et sur des changements de staff, sur l’arrivée de Vincent Vanasch comme Elite Manager dans le club du parc sportif Baudouin 1er.
Mais que se passe-t-il donc là-bas ?
La conférence de presse donnée à l’occasion de l’intronisation de Vincent Vanasch au siège de la société Intis, nouveau partenaire du club, a eu l’heur de nous éclairer.
Guillaume Wauters, l’ex-responsable sportif du club et nouveau responsable marketing, nous explique les changements survenus. « Après une réflexion sur notre évolution, nous avons lancé une nouvelle dynamique avec un logo connu de tous, Route 66. Avec Intys, notre nouveau partenaire, qui connaît bien Louvain-la-Neuve car pas mal de ses collaborateurs sont des Universitaires venus de cette université et qui a reconnu des synergies avec nous (il y a plus de 200 universitaires au club), nous nous sommes lancé sur ce “Route 66 – le plaisir de la performance” avec pour ambition de rejoindre la Division d’Honneur avec une identité forte : 66 % de joueurs issus de la formation du club et 66 % de membres impliqués activement dans la vie du club. Nous avons quelques points marquants comme cette proportion garçons-filles de 55-45% et ce dans toutes les catégories, avec trois piliers tout aussi importants les uns que les autres : les Elites, les Loisirs et le Parahockey. »
Vers les titres
Louvain-la-Neuve a voulu renforcer ses équipes premières mais aussi les équipes 2 de façon à obtenir des socles solides chez les Elites. Ceci afin de pouvoir ambitionner de monter en DH avec une base qui lui permet de rester à ce niveau. « Avant d’aller en DH, on sait qu’il y a toute une série d’étapes à franchir et il faut s’armer pour renforcer les noyaux en augmentant leur qualité, et pas en allant chercher des renforts ailleurs. L’arrivée de Vincent Vanasch nous permettra de progresser dans cette direction. »
Le club ne va pas faire de folies financières et a mis en avant son projet pour attirer des joueurs et joueuses sans y mettre l’argent que l’on doit mettre pour payer des étrangers. Une progression mesurée que l’on observera avec intérêt avec les deux équipes 1 en Nationale 1.
