54 minutes, c’est le temps que la défense du Beerschot a tenu face aux assauts et aux 4 pc du Léopold. Un but et un seul qui signifie la sortie in extremis du top 4 car Uccle qui suivait n’a pas raté sa sortie dominicale.
Le Bee a tant poussé
C’est donc à l’entrée du dernier quart que Figueras a conclu une phase de pc qui a assommé le Beerschot. Ce 0-1 couplé à la défaite de jeudi à l’Orée -une crainte exprimée par le coach du Bee- n’offrait pas les points minimas qu’il fallait aux Edegemoises pour se maintenir dans le top 4. Romain Manneback avait mis au repos Marta Zorita et a dû se passer de Léa Gilbert en seconde mi-temps. « Elle s’est fait une légère entorse et on a préféré la préserver. On avait ainsi un milieu déforcé, ce qui nous a permis d’encore tester ce genre de situation et de pallier les manques à ce niveau. Marta est devenue plus offensive dans notre système de jeu et peut y développer son jeu fait de dribbles (qui sont parfois jugés à tort fautifs). Avec Inès Lardeur qui est à mon avis l’une des meilleures milieux de jeu de tous les championnats en Belgique, nous avons de quoi gérer. Ce dimanche, ce n’a pas été notre meilleur match et nous avons eu cette fois une forte opposition, ce qui est bon pour nous : on a bien défendu et c’est positif pour la suite. » La suite, ce sera samedi déjà avec un retour aux historiques Uccle-Léopold. « Samedi comme dimanche, cela amènera un monde fou car ce sera à haute intensité, avec un enjeu énorme. Tout le monde sera là, on est en forme, physiquement on tient le coup. On est serein, pas stressé. Mais si on perd, ce sera un gros échec. » D’autant que le tacticien ucclois, bien aidé par son compère Alex de Paeuw, gère son équipe sans défaite avec un record : « Cela fait ce dimanche 373 jours sans défaite, y compris dans les matchs d’entraînements contre des DH. On va à Uccle avec 4-5 système de jeu et Alex et moi, on peut changer quand il le faut. En tout cas, on n’y va pas pour enfiler des perles… »
Uccle est donc prévenu et l’euphorie de la qualification ne va pas durer longtemps. Maxime Saussez termine ce championnat en ligne avec une magnifique surprise alors que seul le top 6 était imaginable en début de saison. « C’est magnifique cette 4e place. Il y a 2 ans, on jouait les play-down. Ici, on joue les demi-finales pour monter en DH ! Ceci dit, il n’y a pas de pression de quiconque pour monter. C’est peut-être un peu tôt alors qu’on avait prévu cela sur un timing de 3 ans. On a eu des victoires marquantes dans ce championnat et on se dit que tout est possible et faisable. » Les 3 derniers points n’ont pas été simples à aller chercher. La bataille contre la Rasante a duré 3 quart-temps, très serrés. « Physiquement, on a émergé vers la fin du match avec 3 buts, dont 2 d’Emilia Munitis et 1 de Camille Schimmel, une joueuse très utile qui avait été blessée tout le premier tour. Ce qui prouve notre bonne prépa physique. On va maintenant alterner récupération et intensité avant le grand rendez-vous de samedi : c’est bien de commencer chez nous. »
Brugge 3e !
Brugge a sauvé sa place en Top 4 en prenant le dessus sur une équipe de Louvain-la-Neuve incisive qui prenait le commandement de la rencontre en premier quart, forçant la gardienne Renée Van de Gevel à des sauvetages plus que nécessaires. « Il y a eu beaucoup de possession de balle de part et d’autre, un jeu serré et nos adversaires sont venus plusieurs fois dans notre cercle de manière dangereuse ; notre gardienne était là« , dit-on du côté brugeois. « Finalement, on marque notre pc victorieux à 5 minutes du terme via Céleste Van Oyen. Cela nous remettait dans le top 4. Louvain mettait encore un pc juste à côté et on pouvait souffler. » Brugge termine 3e du championnat en ligne… SI on se souvient de la saison passée où elle se battait pour ne pas descendre !
Pour Zizou Melouani, cette défaite était logique même si un autre résultat était possible. « On se déplaçait à Bruges sans pression. L’objectif de la saison du top 6 était atteint alors qu’on montait de Nationale 2. Bruges était stressé et notre première mi-temps était excellente, on dominait. Mais ces joueuses devaient gagner pour aller les play-offs. C’est une grosse équipe. Ce résultat est positif alors qu’au match aller on avait perdu chez nous 0-5. »
Pauvre Bee
Pour le Beerschot, les craintes sous-entendues 4 semaines avant la fin de ce championnat se sont avérées exactes. Le calendrier n’était pas favorable et tout le monde avait besoin de points. Mais il fallait les gagner avant et les défaites contre les 4 premiers ainsi que contre le Lara et le Pingouin lors des deux premières journées auront coûté cher ; il n’est reste pas moins que cette équipe avait belle allure.
Le Pingouin n’a pas non plus répondu aux attentes alors qu’il a flirté avec le top 4. Il a 11 victoires, ce qui est à cette place du classement un plus, mais il a aussi encaissé 10 défaites, une anomalie aussi. Il termine bien avec une dernière victoire au Saint Georges.
Le Parc sur une bonne note
Le Parc ne termine pas dernier. Les Auderghemoises ont passé une mauvaise saison. Avec un effectif trop léger pour affronter des adversaires tous renforcés, les jeunes filles de François Fabri n’ont pas tenu la route. « On savait au départ qu’on se trouvait devant une saison de défis. J’en sors malgré tout content car les filles et le collectif ont progressé. On termine par un nul contre le Lara, avec plus d’entrées de cercle que l’adversaire, et on prend ce point qui laisse la dernière place derrière nous. »
Le Lara va donc jouer les barrages pour tenter de se maintenir
Résultats
Orée-Indiana 1-0
Parc-Lara 0-0
Rasante-Uccle Sport 0-3
Brugge-Louvain la Neuve 1-0
Saint Georges-Pingouin 1-4
Beerschot-Léopold 0-1
Classement : 1. Léopold 62 pts 2. Orée 42 pts 3. Brugge 41 pts 13v 4. Uccle 41 pts 12v 5. Beerschot 39 pts 6. Louvain-la-Neuve 35 pts 7. Pingouin 34 pts 11v 8. Indiana 34 pts 10v 9. Rasante 25 pts 10. Lara 18 pts 11. Parc 4 pts 12. Saint Georges 3 pts
