Une fois de plus, la Belgique a été éliminée lors d’une rencontre internationale au terme d’une séance de shoot-out.
Les passions se déchaînent à propos de cette partie très spéciale d’une rencontre de hockey. Un titre de journal met carrément en demeure la Fédé de mettre ces shoot-out en place dans le championnat de Belgique de division Honneur.
Ailleurs
Plusieurs intervenants ont mentionné que des pays comme l’Allemagne ou la France organisent des shoot-out en fin de rencontre se terminant par un nul. Mais, comme le disait le président de la THL, Cédric Deleuze, « les Indiens n’ont pas de championnat et ils nous ont éliminé aux shoot-out. » Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls à avoir éliminé la Belgique sans que les shoot-out ne soient dans leurs habitudes en compétition locale.
La THL a dit non
Déjà discutée les saisons précédentes, cette phase a été le sujet d’une délibération au sein de la THL. Cédric Deleuze : « On a consulté les staffs des équipes de DH, les clubs, on a évalué le nombre de matchs nuls en compétition. Puis, en réunion, on a voté et la majorité des clubs ont voté négativement. Il faut savoir que pour obtenir une majorité en conseil de la THL, il faut au moins 2/3 des voix et on a obtenu plus que cette majorité. » Les clubs n’ont pas vu leur intérêt de se livrer à ces séances, d’autant qu’elles ne concernent qu’une minorité de joueurs et joueuses. « En plus, il faudrait alors faire tirer ces shoot-out uniquement par les internationaux si on veut que cela leur soit profitable. Et je rajoute qu’il faut évidemment s’y entraîner; or, les internationaux ne sont présents qu’une fois par semaine en club. » Et le président de la THL de souligner également le temps supplémentaire qu’il faudrait pour organiser cette phase supplémentaire de la rencontre…
Un technique particulière
Ce sera donc définitivement non pour les shoot-out en DH et on comprend mieux le pourquoi de ce refus. Un NON assez logique qui replace toute la responsabilité de l’entraînement de cette phase aux équipes nationales. Avec une technique qu’il faut acquérir, un mental à renforcer et certainement une structure à consolider au sein de la BNT. Si on analyse les shoot-out qui nous ont été donnés de suivre, on voit bien qu’il y a des gardiens spécialistes en la matière et des joueurs qui savent garder la balle au stick et qui n’ont pas peur de jouer cette phase. Brasschaat, Changzou, Paris et Chennai nous ont démontré que peu de nos internationaux sont réellement infaillibles sur la technique, tout comme dans les autres pays d’ailleurs. Mais il y a des joueurs et joueuses, et des gardiens et gardiennes, qui possèdent les clés du succès : faudra-t-il faire venir un expert SO au sein des staffs belges, comme on l’a fait du temps du début des sleeps ? Un mentaloshootiste ? La question est posée… Même si les staffs affirment que leurs joueurs et joueuses s’y entraînent…













