La LFH continue à créer des clubs de hockey. Cela est peut-être un peu plus lent qu’en VHL mais le projet BOOST, du nom de l’action qui mène à la création des clubs, se heurte aux problèmes inhérents à toute création de club : les moyens, surtout au niveau terrain.
L’idée de la cellule de développement des clubs de la LFH est de prendre la carte et de voir où une implantation pourrait se faire en fonction de la proximité des autres clubs, de la population existante et si la zone est à potentiel. Cela peut paraître vague à beaucoup mais les plans d’attaques sont assez documentés.
Ciney fin 2024
Le plus récent projet qui a pris bonne tournure est celui de Ciney. En général, ce qui manque est une coordination sur place, avec des gens d’expérience, qui peuvent mener un rôle de secrétariat et de coordination, tout en prenant les contacts avec les autorités locales. Arnaud Maréchal s’occupe du projet Boost à la LFH : « A Ciney, on a débuté avec des initiations, tout en recherchant des locaux qui pourraient reprendre l’activité et la continuer. C’est ce qui est arrivé : le club est devenu 100% autonome, avec déjà maintenant deux équipes de tout jeunes qui prennent part aux compétitions. On arrive à une large cinquantaine de membres, 30 jeunes et 20 adultes. Le problème est aussi de trouver un terrain. Pour les adultes, on va vers le synthétique de foot et pour les jeunes, il y a un agoraspace ; c’est entre autre notre rôle à la Ligue de faciliter la recherche des infras. Aujourd’hui, le club est officiellement le 53e club reconnu de la LFH. »
Les Taureaux de Ciney sont donc bien entrés dans l’arène du hockey francophone.
D’autres clubs
D’autres projets sont sur le feu. Certains n’ont pas pris. Malmédy et Durbuy n’ont pas connu de suite favorable. Marche est en route pour se trouver un nouveau comité. Le club est depuis longtemps en projet mais n’a jamais réellement démarré. Un club est en développement à Gembloux et devrait bénéficier de la belle implantation de Namur pour grandir par percolation. « Si on a des locaux qui désirent s’impliquer, les choses peuvent aller très vite, d’autant que nous avons les outils à la LFH pour aider au développement. On sent assez vite après les premières initiations (on commence toujours par là et souvent via les écoles) si les choses prennent ; dès qu’il y a de l’engouement, c’est bon signe. »
