Ainsi donc, le stade Justin Peeters a-t-il été rebaptisé la ‘Belfius Hockey Arena’, du nom du partenaire principal de la Fédé pour la coupe du Monde 2026.
La moitié des matchs de la Coupe du Monde féminine et masculine se jouera à Wavre dans la nouvelle ‘Belfius Hockey Arena’. « Un symbole de l’engagement fort du banquier envers le hockey belge et un investissement dans l’avenir de ce sport« . Belfius est partenaire depuis 2017; il a prolongé son partenariat jusqu’en octobre 2028. Comme l’a fait le Waterloo Ducks en dénommant son stade principal lors de l’inauguration de sa tribune couverte de 750 places le ‘Beutsche Bank Arena’, voilà donc le stade du centre d’excellence de la Ligue francophone, des Be Gold et occupé également par le Lara, baptisé du nom d’une banque.
Pro League
L’idée cherchée depuis longtemps par la Fédé de se trouver un stade pour organiser ses rencontres internationales vient donc de trouver une solution moins coûteuse que celle de la Wilrjkseplein où il fallait, à chaque session de Pro League, monter des tribunes provisoires : dont coût un montant à 6 chiffres. Le stade de Wavre ne nécessitera plus de placer ces fameuses tribunes (elles sont là à demeure) et l’éclairage est au niveau exigé par la FIH pour une coupe du Monde. Tout autre match international y trouvera un accueil suffisant, excepté si la Belgique est à nouveau chargé d’organiser une coupe d’Europe Seniors A, auquel cas il faudra tout de même rajouter une ou des tribunes provisoires. Mais pour la Pro League, les tribunes actuelles de plus de 4.000 places suffisent largement.
Le coeur battant du hockey belge
Dans son communiqué, Belfius annonce que ce stade sera le coeur battant du hockey belge et se nommera donc la Belfius Hockey Arena jusqu’en 2031 : « Une manière concrète de continuer à soutenir ce sport et les équipes nationales dans leurs plus grands défis à venir. »
Désormais, les Red Panthers et les Red Lions joueront leurs rencontres internationales à Wavre. Est-ce à dire que Wavre deviendra le stade national tant rechercher par l’ARBH ? Personne à la Fédé ne veut abandonner l’idée de ce stade prévu à Uccle. Mais la situation actuelle fait se poser la question de voir si la solution bruxelloise a encore un sens avec le blocage institutionnel de la Capitale et les problèmes financiers énormes (on entend parler d’un milliard d’économies à réaliser) que la Région doit résoudre. Si le responsable du développement et de la mise en oeuvre du projet stade national est toujours en fonction, que le dossier est toujours en cours pour désigner le chef de projet, on est en droit de se demander si le stade national à Bruxelles ne va pas devoir être abandonné dès que le nouveau ministre en charge de ce domaine va devoir confectionner son budget. D’autant qu’entretemps, entre l’estimation de départ d’une vingtaine de millions et celle du coût réel du projet qui pourrait démarrer au plus tôt dans un ou deux ans, ce budget aura probablement doublé.
Wavre national
Olivier Onclin, vice-président du Comité de direction de Belfius, a annoncé qu’il parrainait le stade de Wavre en ces mots : « C’est un immense honneur pour Belfius, en tant que Global Partner, de jouer un rôle clé dans l’organisation et la promotion de cet événement sportif d’envergure internationale. Nous nous réjouissons déjà de vibrer avec tout le pays et de les applaudir ensemble dans la Belfius Hockey Arena, où ils écriront, espérons-le, une nouvelle page glorieuse de l’histoire du hockey belge. » Une bonne partie des personnes présentes ont cru entendu alors le mot national, confirmant l’impression que le projet du stade bruxellois était désormais voué à l’oubli.
En attendant une extension du site actuel de la Wilrijkseplein pour en faire une seconde alternative de stade d’envergure nationale.
