Vous aurez déjà pu lire dans vos journaux préférés et sur leur site internet, ainsi qu’à la télévision sur presque tous les « postes », les débriefing de ce championnat d’Europe.
Ils ne sont pas tendres pour nos deux équipes et excepté lors de quelques interviews où certain(e)s relevaient leurs progrès, le sentiment général est la déception.
Classons donc par ordre de satisfaction ces bilans.
Arbitrage
C’est le top pour nos trois arbitres qui ont tous été désignés au sommet de cette compétition.
Laurine Delforge a arbitré en Messieurs la finale, deux autres rencontres, ainsi qu’à vidéo pour un match et réserve pour deux autres, et en Dames pour la demi-finale Pays-Bas-Espagne comme vidéo, pour deux autres matchs et un réserve.
Magali Sergeant a sifflé en Messieurs la demi-finale Pays-Bas – France, un match comme effectif et deux matchs comme vidéo, et en Dames la finale, la demi-finale Pays-Bas-Espagne comme réserve, deux autres matchs effectifs et un autre comme réserve et un comme vidéo.
Sébastien Michielsen a arbitré en Messieurs la petite finale France-Espagne, la demi-finale Allemagne-Espagne comme réserve, deux autres matchs comme effectif, un autre réserve et un vidéo, et en Dames a sifflé la demi-finale Pays-Bas – Espagne, un match et réserve pour un autre match.
Au total, une présence complète dans les matchs finaux avec les deux finales, une petite finale et une des deux demi-finales, les autres étant occupées par les Red Panthers.
De bon augure pour voir arriver Sergeant et Michielsen dans le groupe des arbitres confirmés coupe du Monde et JO. Et en tout cas la grosse satisfaction pour l’arbitrage belge.
Les Red Lions
Shane McLeod avait prévenu, cette équipe est en reconstruction. Elle l’a prouvé en ne réussissant pas à dépasser l’Espagne en match de poule. On ne nous retirera pas de la tête que notre équipe est en régression depuis bien avant le départ après les JO des 10 joueurs qui ont conquis les trois médailles suprêmes. Et donc avant Paris. Contre les grosses équipes, dont l’Espagne, qui a réussi sa reconversion de manière aussi rapide que les Pays-Bas, elle n’a pas trouvé les ressources mentales pour arriver au niveau de vainqueur. Au sein des New Lions, certains se sont estimés plus beaux qu’ils ne l’étaient et cela a coûté cher. Mais il ne faut pas sous-estimer non plus les acquis du passé, la preuve étant donné par les résultats obtenus hors des rencontres face aux deux grands de la poule. Reste le cas AK. qu’il faudra régler. La Fédé aura besoin d’une communication très fine et très intelligente en sachant que les médias n’hésiteront pas à trouver la vérité -si ce n’est déjà fait-, aussi crue soit-elle, dans cet incident unique.
Les Red Panthers
La déception est d’autant plus grande que pour, notre équipe Dames, c’était la médaille d’Or qui était programmée. Les Panthers ont montré du beau jeu, une belle structure, du hockey agréable aux yeux. Mais l’incapacité à marquer des buts, à s’imposer au niveau agressivité, à vaincre plus volontaire qu’elles. Il faudra revenir au fameux slogan du coach mental d’alors, Alain Goudsmet, « devenez des Bad Girls« . Un coaching mental qu’il faudra sans doute pousser un peu plus pour éviter de devoir constater que les rencontres des Panthers manquaient un peu de cette « présence« qui était leur marque de fabrique précédemment.
Quant aux shoot-out, qui ont coûté (depuis 2000 jusqu’à aujourd’hui) deux qualifs aux JO et une demi-douzaine de médailles, la solution est claire : il faut absolument trouver un coach spécialiste en la matière, les jouer en championnat avec un point aux vainqueurs.
JJD
On soulignera enfin le succès rencontré par la France et son nouveau T1 : John John Dohmen a su reconstruire une équipe qui avait bien démarré avec la paire Delmee-De Greve, qui avait ensuite perdu sa cohésion avec une pauvre 11e place à Paris et qui a surpris les observateurs en se qualifiant pour le top 4 européen.
