La prestation des Messieurs de l’Olympia face au Beerschot en coupe de Belgique avait suscité des commentaires élogieux, même s’ils avaient été finalement battus.
La publication de leurs transferts fut aussi une source d’étonnement. Ainsi que ce message de Yana : « I noticed that Olympia has brought in quite a few new players »
Quelle ambition le club a-t-il en se renforçant de telle manière? Sébastien Commeyne nous a répondu, lui qui est le T1 depuis 3 ans des Dames de l’Olympia.
993 membres
La dernière statistique du début de cette année indiquait que l’Olympia se trouvait à la 21e place des clubs belges avec 993 membres. Un chiffre assez exceptionnel pour un club qui a été fondé il y a moins de 10 ans.
Sébastien Commeyne : « Oui, il y avait un réel besoin d’un club au sein de la ville d’Anvers et c’est pourquoi nous avons grandi avec une rapidité incroyable. Avec évidemment le besoin de trouver de l’encadrement. Il faut pouvoir suivre la croissance avec de l’expertise : on n’a pas l’histoire d’un grand club traditionnel avec des familles et des joueurs d’expérience. Il faut trouver des bonnes personnes. Et c’est aussi compliqué de trouver des renforts lorsqu’on a deux équipes qui se trouvent en Nationale 3 ou 4. En atteignant la division 2, on se trouvera alors à un « switch point » qui deviendra intéressant pour les jeunes qui vont sortir de notre école. »
Des étrangers
L’appel à des entraîneurs qui puissent s’occuper de la cinquantaine d’équipe de jeunes que compte le club n’a pas été simple et les différentes filières possibles ont donné lieu à l’arrivée de formateurs étrangers venus de plusieurs pays européens ainsi que de certains clubs belges. Avec des nationalités diverses dont des Argentins avec la plupart des doubles passeports italiens, espagnols, etc. Entraîneurs qui étaient aussi joueurs et qui ont intégré les équipes fanions du club. « Nous avons investi dans l’encadrement de notre école de jeunes; cela a pris du temps et nous avons encore des listes d’attente de jeunes d’Anvers qui voudraient rentrer dans les écoles du club. Philippe Maxence est responsable sportif du club et il a du boulot ! » Sébastien Commeyne lui-même est arrivé au club il y a 3 ans : ancien de Louvain, il habite à 10 minutes du club. « Pour mon équipe Dames, cela se passe bien. Nous avons terminé 6e de la Nationale 2 et l’ambition est de monter en Nat 1. Nous avons 2 Argentines dans le noyau, quelques Hollandaises qui habitent Anvers pour diverses raisons, et nous venons d’accueillir deux Australiennes qui viennent passer une année (une ‘Gap Year’ après leur études) pour découvrir un autre monde. Ce ne sera pas facile de monter, il y a plusieurs équipes qui se sont également renforcées et qui sont candidates à la montée. »
La D2 pour les Messieurs
L’équipe Messieurs veut également s’assurer d’une promotion en Nationale 2. « Avoir une équipe en D2 est un must si on veut garder nos jeunes et pour leur offrir une belle vision pour le futur. » Avec un coach argentin -Francisco Uzal Lorente- à la manoeuvre, trois de ses compatriotes et quelques joueurs avec un peu d’expérience, l’équipe affiche de grosses ambitions.
L’espoir est grand et le club, qui est idéalement situé au centre d’Anvers, dans un environnement idéal pour le sport et avec des installations au top, avec 3 terrains, attire immanquablement une grande population de jeunes qui ne peut se permettre de rejoindre facilement le Dragons, le Victory, l’Herakles ou tout autre club de la région. D’ailleurs tous ces clubs sont « boemvol », comme on dit là-bas !
On suivra avec attention le chemin de ces équipes
