Vive okey.be libre !

Cela fait un peu plus de cinquante ans que j’ai déposé ma toute première photo de hockey à La Libre Belgique. À l’époque, le quotidien occupait encore ses anciens bâtiments à l’arrière du boulevard Émile Jacquemin. Je me revois dans ces bureaux imprégnés de l’odeur du plomb des plaques prêtes à l’impression et de l’encre des rotatives. J’étais face à Albert Lemaire, envoyé par Jacques Van Strydonck qui terminait alors sa carrière de photographe.
Comme les quelques collaborateurs passionnés qui écrivaient sur le hockey, les rétributions étaient modestes et il fallait se battre pour faire exister notre sport dans les pages du journal.

Aujourd’hui, c’en est fini de mes contributions à La Libre qui doit se serrer la ceinture pour continuer à survivre. Et le hockey y a perdu beaucoup : les pages Division 2 et 3 du vendredi ont disparu, comme celles de Division 1 du mardi, du hockey en salle, et les pages magazine consacrées aux « petits » clubs du jeudi. Heureusement, il reste encore quelques articles le lundi, consacrés à deux ou trois matchs de DH et le suivi des grandes compétitions internationales.
Mais il faut continuer.
Je pilote okey.be depuis plus de quinze ans et j’ai pu compter sur plusieurs soutiens, dont certains ont malheureusement disparu. Aujourd’hui, seuls Toprip SA, Hockey Player, Princess et Poush sont encore à nos côtés. Et les frais liés à un site qui enregistre plus d’un million et demi de visites par an ne sont pas négligeables. Plus de 4.000 visites quotidiennes en moyenne : merci à vous pour votre fidélité.
J’ai toujours privilégié l’indépendance rédactionnelle, le service aux clubs, aux équipes et aux joueurs et joueuses. J’ai toujours donné la parole à celles et ceux qui voulaient la prendre : pour défendre une cause, exprimer une opinion, ou simplement exister quand personne d’autre ne voulait les écouter.
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Aujourd’hui, je veux continuer à faire vivre okey.be et je fais appel à vous : si vous le pouvez, apportez votre soutien au travers d’une donation, du montant que vous jugerez juste. Merci, de tout cœur, pour votre soutien et votre confiance.

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Philippe Demaret