Quelles sont les leçons des trois derniers mois d’entraînement des Red Panthers. Depuis les rencontres de Pro League à Uccle, les joueuses de l’équipe belge on été soumises à rude épreuve. Les mois de novembre et décembre auront été éprouvants. Tiphaine Duquesne est là pour en témoigner. « Nous avons travaillé tous les jours en équipe nationale, à raison de 3 jours de fitness et 2 jours de hockey. Il y a eu en plus les entraînements en club et puis le mois de championnat qui s’est déroulé à un rythme soutenu. Ce fut intense. On a fait des tests et tous les résultats ont été en hausse. Ensuite, on est parties en stage en Espagne : ça faisait du bien de se revoir en équipe alors que 2020 avait été très perturbé sur ce plan. Et c’était la première fois qu’on était avec Raoul, seul comme T1. Les résultats sur le terrain ont été positifs. Même si l’Espagne avait un grand groupe, nous aussi on était nombreuses. On a pratiqué un bon hockey. On a eu de la chance de pouvoir continuer à jouer et de travailler, entre autre sur notre structure de press. »
Les Panthers ont connu alors un break au niveau hockey : trois semaines sans stick et du physique trois fois par semaine. Elles ont encore subi des tests pour les évaluer au niveau force et endurance. « Oui, on mesure vraiment les progrès alors que sur les deux années qui ont précédé, on a enregistré une certaine stabilité; on a stagné. Aujourd’hui, on s’entraîne dur, on sent les progrès et c’est motivant. »
46 heures en Allemagne
Pour éviter un confinement au retour, les Belges sont parties moins de 48 heures à Mannheim pour disputer deux rencontre face à la 3e équipe mondiale. La première rencontre fut un feu d’artifice. « Oui, on a été efficaces en contre. On a bien maîtrisé le press et on a gagné beaucoup de balles. Mais bon, on s’est dit entre nous que ce n’était qu’un match amical et qu’il ne fallait pas conclure trop vite sur cette prestation. Les Allemandes n’ont pas dû passer une très bonne soirée après ce résultat. Le lendemain, on a joué un peu moins bien structurées. Mais ce fut positif et encourageant. »
Ce passage éclair en Allemagne fut aussi l’occasion de voir le staff au complet avec l’arrivée de Tim White et son premier coaching en match. « Raoul est là depuis un an et demi. Il n’y a pas beaucoup de changement car la valeur et la culture de l’équipe reste la même. Il y a eu des ajustements à la balle et sans la balle. Il ne nous demande pas des choses très compliquées mais il veut que ce soit parfaitement exécuté. »
A fond vers l’Euro
Avec le gel de cette semaine, les Panthers ont reçu un programme alternatif. Puis le championnat reprendra. « Mais nous serons occupée à 100% jusqu’à l’Euro. »